Le Christkindel et Hans Trapp

Avant le Père Noël, le Christkindel s’occupait de distribuer les cadeaux avec son acolyte Hans Trapp.

La Réforme protestante nous informe à propos de l’origine de la tradition du Christkindel. Au XVIe siècle, la Réforme pense que Saint-Nicolas évoque une célébration trop païenne et remplace ce personnage par le Christkindel qui suggère mieux le don de Dieu fait aux Hommes. Il s’agit d’une jeune fille ressemblant à une fée et qui avait la générosité d’un ange. Elle est vêtue de blanc et une couronne dorée faite de branches de sapin et de quatre bougies orne sa tête. Elle semble l’entité parfaite pour faire le bien autour d’elle : elle donne ainsi des friandises aux enfants sages.

Elle ne se sépare jamais de Hans Trapp, dont le rôle est d’effrayer les vilains enfants et de les emporter dans son sac la veille de Noël. L’Histoire inspira ce récit puisque le maréchal Johann von Drodt faisait réellement peur au peuple de Wissembourg.

Ce conte dépasse même les frontières de l’Alsace puisque dans beaucoup de civilisations se retrouverait cette dichotomie entre bien et mal.

Et pour plus de contenu, retrouvez la légende du Hans Trapp contée par Antonin !

La Dame Blanche du Hohenbourg

Wingen (67510) – Hohenburg Schloss

Cette histoire se déroule à Wingen au-delà de la forêt d’Haguenau à l’extrémité nord de la région.

Vous pensiez que Roméo et Juliette était une simple fiction ? Laissez-moi vous prouver le contraire… 

Les seigneurs du Wegeinburg et du Hohenburg, deux ennemis jurés depuis longtemps, virent leur progéniture se rapprocher. Un jour, lors d’une balade en forêt, Hedwige de Hohenbourg flânant au bord de la source du “Maïdebrunne” fut attaquée par un sanglier sanguinaire. Cavalant par là, Robert de Wegeinburg effraya la bête et sauva la gente dame. Cela marqua alors le début de leur amour, caché de tous et ponctué de doux échanges. Le père de la jeune femme ayant appris l’union de sa fille avec son ennemi juré tua l’homme. Son chagrin fut tel qu’elle mourut. La source du “Maïdebrunne” vit alors pousser deux plants de myosotis, appelés en alsacien “Vergissimi nit” (“ne m’oublie pas”). 

Peut-être aurez-vous la chance de croiser et d’entendre les complaintes du fantôme d’Edwige, qui peut aujourd’hui encore être remarquée près de la source…


Source : Châteaux forts en Alsace : https://www.chateauxfortsalsace.com/fr/ressources-pedagogiques/legendes/#Hohenbourg